Immobilier : flambée du prix de l’immobilier neuf dans les grandes villes

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Avec des chantiers qui se raréfient, il est normal que les offres commencent aussi à se faire de plus en plus rares. Ce manque de bien à commercialiser impacte comme  jamais le pouvoir d’achat des ménages dans le secteur des logements neufs.

Une augmentation drastique du prix de l’immobilier

Le prix d’un logement neuf coûte de plus en plus cher. C’est un constat qui s’applique dans la plupart des grandes villes. D’après le baromètre effectué par Trouver-un-logement-neuf.com et le cabinet de courtage Empruntis. Les études menées par ces deux institutions se sont focalisées sur les prix moyens d’une habitation de 3 pièces dans les 10 plus grandes villes de France.

Sans conteste, c’est à Lyon que la plus grande augmentation des prix a été constatée. Comparé à il y a six mois, vous devez débourser 40.200€ de plus pour un bien disposant de cette configuration. Une augmentation des prix qui impressionnent,  malgré un contexte où les taux immobiliers sont très bas. Sur cette période, les mensualités pour une acquisition à crédit sur 20 ans ont drastiquement augmenté. Une hausse à plus de 12,6%.

Effectivement le manque de renouvellement de l’offre date de bien avant le confinement. Le retard pris avec le confinement ne va faire qu’accentuer le problème durant les prochains mois. Aussi avec la deuxième vague de l’épidémie qui se profile, les mesures que le gouvernement va prendre seront scrutés avec le plus grand intérêt.

Lille et Lyon, même situation

À Lille, la situation est sensiblement le même qu’à Lyon. On y observe une baisse conséquente de la construction. Comparé à il y a 6 mois, le prix d’un trois-pièces a augmenté de 25.000€. Marseille, Montpellier et Toulouse prennent aussi le chemin de la hausse. Mais l’exception la plus notable est celle de Paris.

Selon le baromètre, un net recul de la demande a fait baisser les prix. Ainsi un appartement de 3 pièces est disponible pour 30.000€ de moins que durant la première moitié de l’année. Mais attention tout de même, cette baisse est à prendre avec des pincettes. Effectivement le marché du neuf dans la région parisienne est un marché de niche très restreint. Très peu de bien disponible sur le marché, des emplacements difficilement comparables.  Un T3 neuf à Paris vous coutera tout de même 837.500€. Ce qui n’est pas donné à tout le monde.

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Illustration / Pixabay

 

Dans les 10 villes étudiées par le baromètre, le prix pour un T3 neuf varie fortement. Le moins cher de tout le plateau, c’est à Toulouse avec un prix d’achat de  252.900€. Bien évidemment le plus cher reste à Paris et son prix de 837.500€. Aussi les mensualités pour un achat à crédit sur 20 ans varient alors du simple au triple.

Un marché de l’immobilier qui ne correspond plus à la demande

La recrudescence des cas  de Covid-19 a entrainé une profonde modification dans le paysage du marché de l’immobilier français.  En période de crise, les consommateurs recherchent toujours les fondamentaux. Le véritable problème est donc l’absence de bien sur le marché. Avec des offres de plus en plus faibles, les délais de vente se raccourcissent. Aussi les biens qui arrivent sur le marché trouvent preneur très rapidement.  Peu importe le profil de logement, tous les acheteurs veulent une pièce en plus.

Selon les experts de l’immobilier, l’accessibilité à certaines surfaces connaît des difficultés. Manque de T4, la majorité des programmes immobiliers mettent en avant des T3. Si vous souhaitez par ailleurs devenir propriétaire en montagne, le prix du mètre carré peut aller du simple au double. Acquérir un chalet dépendra avant tout du budget que vous avez à votre disposition. Si vous voulez un appartement, deux tendances se dégagent : le marché du neuf et celui des logements ayant reçu des travaux d’améliorations non négligeables.

Alors que le climat des affaires continue de s’améliorer, les récentes nouvelles sur le front de l’épidémie de COVID-19 ont obligé les pouvoirs publics à adopter un certain nombre de nouvelles mesures de verrouillage : fermeture totale des bars et restaurants à Aix-Marseille et en Guadeloupe (zone d’alerte maximale), fermeture des bars à partir de 22 heures dans les zones d’alerte renforcée comme à Paris.